L’été dernier, lors de vacances en Grèce, ma valise contenait deux ouvrages aussi disparates que peuvent l’être des lectures de plage.
Un livre de finance
Le premier, studieux, traitait de finance. En tant qu’entrepreneure, je m’y intéresse à intervalles réguliers. J’ai à cœur de comprendre pour pouvoir les vulgariser des notions volontiers complexes. Et puis quand même, il y a des choses que je ne comprends pas. Pourquoi les personnes qui ont de belles valeurs gagnent-elles rarement leur vie à l’aune de leur propre valeur? Pourquoi l’argent nous mène-t-il à spolier nos propres vies, celles de nos enfants, notre environnement en ayant l’impression de ne pas avoir d’autre choix?
Un livre de jardinage
Le second était un livre de jardinage. De permaculture plus précisément. C’est une approche ancestrale qui revient à la mode et qui consiste (entre autres) à associer des végétaux entre eux pour les renforcer et limiter l’intervention humaine (et donc le travail). Une permaculture bien suivie peut conduire à l’élaboration de paysages comestibles. Il est question d’abondance, de régénération.
Dans mon cerveau fantaisiste, un livre a rencontré l’autre et ils ont commencé à raconter une nouvelle histoire. Voltaire me soufflait à l’oreille « il faut cultiver son jardin ». Les métaphores s’enchainaient et tout cela me semblait simple, facile à comprendre, intuitif.
En rentrant de vacances, j’ai demandé à mes amies de l’association des Mampreneurs de me faire un retour sur mes textes improbables. L’idée leur a beaucoup plu. Alors je continue, jusqu’à ce qu’un jour, un livre existe.