Émilie partage son temps entre une activité salariée au sein d'une agence de relations publiques lausannoise et la création de son entreprise Radar RP . Avec cette dernière, elle s'est donnée pour mission de populariser les recherches des scientifiques et les missions des actrices et acteurs de la santé. Elle propose ainsi à ses clients.es de valoriser leurs projets et recherches pour la presse, dans tous les types d'écrits ou bien par l'intermédiaire des médias sociaux. Il ya encore un an, sa propre entreprise était à l'état de projet. Découvrez comment l'accompagnement de Katell a boosté sa création d'entreprise !
Juin 2018. Émilie est salariée depuis plusieurs années en tant que cheffe de mandats. Avec l’accord de son employeur, elle décide d’ouvrir un volet à son nom et souhaite à terme devenir entrepreneure et indépendante. Elle ne sait cependant pas trop comment, ni quand se lancer. Après avoir fait le test pour déterminer quel est son talent naturel, elle apprend qu’elle est « fourmi ». Et elle se retrouve parfaitement dans ce profil. C’est tout à fait elle à ce moment-là ! Elle lit le livre de Katell et décide de la contacter pour un accompagnement à la création d’entreprise.
Émilie avait du mal à amorcer le processus, à « sortir du bois » comme elle le dit si bien.
« Je n’aurais jamais lancé mon site avant d’être sûre, avant de me dire « c’est maintenant » ! Katell m’a vraiment donné de l’audace […] nécessaire pour me lancer et puis pour oser. »
Katell lui conseille de faire un blog, de lancer son activité. Après tout, cela n’engage à rien ! Emilie prend part à des conférences au cours desquelles des scientifiques présentent leurs travaux. Elle rédige des comptes-rendus qu’elle présente sous forme d’articles de blog et lance son site dans la foulée. Cette visibilité lui permet d’obtenir trois mandats. Les gens comprennent qu’ « elle existe ». Le processus est amorcé !
Pour Émilie, qui est à l’époque uniquement salariée, Katell représente son premier contact avec une « multi-entrepreneuse et maman ». Ce qu’elle souhaite devenir, puisqu’elle a déjà un enfant.
« J’avais vraiment besoin d’avoir un modèle. »
Katell lui apporte un autre point de vue sur l’entrepreneuriat, la guide dans ses lectures, la fait sortir d’un schéma de pensée ancré en elle en ce qui concerne l’aspect financier. Émilie découvre de nouvelles façons de concilier sa vie privée et sa vie professionnelle. Son esprit s’ouvre aux possibilités. Elle prend confiance en elle, en ce qu’elle a fait jusque-là, et en ce qu’elle veut accomplir.
Katell conseille ensuite à Émilie de suivre un programme de mentorat délivré par Softweb, un incubateur d’innovation sociale qui soutient les projets menés par des femmes. Émilie ne voit pas de tout suite comment son projet peut s’inscrire dans un laboratoire d’innovation sociale. La question des valeurs associées à soi-même et à son entreprise a toutefois beaucoup d’importance pour elle. Elle finit donc par postuler puis a la chance d’intégrer ce programme de mentorat qui l’a fait finalement grandement évolué.
Elle découvre un monde de femmes entrepreneures et obtient un soutien et une bienveillance jamais rencontrés jusque-là. Une nouvelle dynamique s’instaure.
« Katell élève les gens […] alors qu’on se sent tout petit quelque part… Pour moi, c’était presque « tu as le droit d’exister, tu as des compétences. »
Katell donne des pistes à Émilie. Elle lui permet notamment de cibler son activité. Du fait de son parcours, Émilie a les compétences pour proposer de nombreuses prestations à ses clients. Elle voulait d’ailleurs toucher un peu à tout et ne pensait pas qu’un ciblage fin servirait mieux son activité.
« Ma croyance était : si je ne réponds pas à tout le monde, mon entreprise ne prospérera jamais. »
Émilie constate par la suite que cette idée est fausse. Le mentorat l’a forcée à s’interroger et à définir ses propres valeurs, celles de son entreprise mais aussi de sa personne.
« Je ne me rendais pas compte à quel point c’était important, à quel point cela doit être le fondement de toute entreprise. »
Émilie se demande ce qu’elle veut accomplir et prend conscience qu’elle a le droit de se le demander, de ne pas se laisser dicter ses choix par son parcours ou par les clients qui se présentent.
Avec le recul, Émilie pense aujourd’hui qu’il ne faut pas hésiter à parler de ses projets. On l’évite souvent, de peur que les autres proposent les mêmes prestations que nous et deviennent des concurrents, à tort.
« J’ai compris que les concurrents peuvent aussi être des partenaires. […] Mieux on cible ce qu’on veut faire, moins on a de concurrence, et plus on a de partenaires ! Parce qu’ils pratiquent les mêmes types de prestations que nous, mais dans d’autres domaines, avec d’autres spécificités, et du coup cela peut amener à des collaborations.»
Émilie est convaincue que chacun.e a en lui quelque chose d’unique, de propre à lui-même, qui fera sa valeur. Certains clients seront plus attirés par cette valeur, cette façon d’être, que par la prestation elle-même.
« Garder son projet pour soi-même, c’est stagner, ne pas avancer. Un regard extérieur est essentiel. »
Elle pense également qu’il ne faut pas rester seule au début de son projet de création d’entreprise . Il faut se faire challenger, ce que fait Katell quand elle accompagne quelqu’un.
Pour la première expérience, il est important d’avoir un réseau d’entrepreneur.e.s autour de soi.
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