« Il y a une dizaine d'années, je me suis dit que mon truc c'était en fait l'illustration ».
Au fond, peu semble importer la forme, ce qui compte est de pouvoir faire passer un message à travers une histoire et des dessins.
Longtemps fan de Gaston Lagaffe, elle réalise avec le recul et ses yeux de féministe l'immense place occupée par les hommes dans l'univers de la BD. Elle se plaît à imaginer « une Gastonette Lagaffe » dans laquelle elle pourrait mieux se projeter. Aujourd'hui bien plus inspirée par « Les Culottées » de Pénélope Bagieu dont les histoires invitent à réfléchir, Séverine Moser souhaite aussi semer les graines d'un monde plus, ouvert et respectueux de la nature à travers ses œuvres.
C'est un peu par hasard, en reprenant contact avec Sylvie Ramel, créatrice de Cuisine végétale. un peu sauvage et ancienne participante au programme Let it Be , qu'elle entend parler de Katell, dont les valeurs entrent en résonance avec les siennes. Très vite, elle se dit: « c'est bon, je sens que c'est ça » et décide de s'inscrire à la session Printemps 2020.
Le « commercial conquérant » n'étant pas au programme, elle s'est sentie en confiance. Cela n'a pas empêché la sortie progressive de plusieurs de ses zones de confort. À commencer par son rapport à l'argent, « accepter de donner une valeur à son travail , c'est un sacré morceau du processus. J'ai fait des gros pas en avant grâce à Katell et ça a débloqué pas mal de choses ».
Et comme s'il suffisait d'enclencher le processus pour y arriver, Séverine Moser a poursuivi de plus belle. Tout d'abord, en présentant son projet à un groupe d'inconnus via le BNI (business network international), car comme le recommande Katell, il est indispensable d'être en relations, de réseauter.
«Le fait de devoir pitcher face à des gens que je ne connaissais pas et de m'assumer en tant qu'illustratrice…. C'était aussi un défi »
Pour couronner le tout, Katell qui crée volontairement les liens entre les différentes personnes de son réseau, recommande à Séverine de contacter Valérie Fleury Wüthrich, alors à la recherche d'illustrations pour sa « Boîte à ficelles » . Ni une, ni deux, la voilà réalisant un beau mandat professionnel, plongée dans l'univers des écureuils, inventant le prochain labyrinthe d'une forêt enchantée imaginée par ses soins. Aussi simple que ça !
Si en surface tout s'imbrique joliment, les « réflexions souterraines » se poursuivent bel et bien. Une chose est sûre, la spontanéité et le côté « à la louche » de Katell sont une véritable invitation au lâcher-prise. « Moi qui suis perfectionniste, j'ai été profondément inspiré par le « foutez-vous la paix » de Katell. Un bon mantra qui permet incontestablement de belles avancées, le coeur léger, la tête dans les étoiles.
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