Image de marque et image personnelle

mode de vie Jan 25, 2023

Quand on crée une activité professionnelle indépendante, on n’est pas très distinct.e de son business. Certains parlent de « leur bébé », s’identifient totalement à leur activité qui devient une extension de leur personnalité.

Ensuite, souvent, une distance se créée. Parfois l’image du fondateur ou de la fondatrice disparait tout à fait, parfois elle est encore un peu associée, parfois elle reste centrale.

C’était mon cas. Blooming Companies, c’est (beaucoup) Katell Bosser.

Mais dans ce cas, que se passe-t-il pour l’entreprise quand sa créatrice change brusquement d’image ?

 

Une longue réflexion

 Après presque 25 ans de teinture capillaire mensuelle, je questionnais sérieusement cette habitude, le budget que j’y consacrais, l’impact écologique bien sûr et aussi l’impact social.

 

  • Est-ce que je vis vraiment dans une société qui juge mon âge et mes compétences sur ma couleur de cheveux ? Oui.
  • Est-ce que c’est le modèle que j’ai envie de donner à mes enfants ? Non.
  • Est-ce qu’en continuant à me teindre les cheveux par habitude j’entretiens ce malentendu ? Oui.

Plusieurs femmes, dans les médias (Sophie Fontanelle, Elisabeth Quin), dans mon entourage (Magalie Zuercher, Lorraine Berthoud), dans ma clientèle ou tout simplement des passantes croisées au quotidien m’ont interpellée par leur assurance tranquille à être qui elles sont.


Bref, tout en douceur, j’ai laissé pousser les racines immaculées qui ne demandaient qu’à s’exprimer.

 

Entourée par des pros.

 

Mais attention, on en fait pas ce genre de transition à la légère quand on a eu pour clientes Charline et Sophie, (du salon Nomad-style à Lausanne) qui savaient exactement où elles voulaient m’amener. Cheveux blancs oui, mais coupe nickel, un peu rock.


L’une est spécialiste de la coupe, l’autre de la couleur.  Elles travaillent de concert.
Elles connaissent parfaitement les étapes et disposaient de mille et une astuces pour adoucir le voyage.

J’avais totalement confiance en elles et ça m'a boosté.
Étrangement, c’est un sentiment que je connais bien. C’est celui que vivent mes client.e.s quand je les accompagne pour passer du salariat à l’entrepreneuriat.  
C’est aussi une transition. On y va par petites touches. On teste. L’entourage réagit et on se sent parfois déconcerté.e.  

Je sais exactement où je peux amener mes client.e.s.  L’incubateur d'entreprises Let it Be est la meilleure adresse pour ça. Je connais les étapes, je sais quels outils seront nécessaires, quel est le potentiel du projet. 
(Même si parfois, mes cliente.es ne le savent pas très bien eux.elles mêmes.) 

 

 

Un imprévu qui précipite les choses.

 

En novembre, un midi, des amis m’ont mis au défi : « Toi Katell, l’entrepreneure devant l’éternel, quel poste pourrait te convaincre de redevenir salariée ? »
J’ai énoncé à voix haute ma lettre au père Noël :

  • De l’entrepreneuriat durable, évidemment
  • De la communication parce que c’est mon cœur de métier
  • Et les moyens d’agir… Parce que quand même, ça urge là…

 

Quelques jours plus tard, une annonce était publiée, correspondant à 150% à mes critères et j’ai eu la chance d’être convoquée pour un premier entretien. Je vous raconte la suite bientôt dans un prochain billet de blog.

Restait que… Les 8 cm de racines blanches, pour un entretien c’est moyen.

Alors avec Charline et Sophie, on a décidé d’accélérer le processus et me voilà …grise décolorée, ascendante blonde qui s’ignore.

 

Image de soi – Image de son business

 

Que faire des images de brunette qui sont partout sur le net ?

Est-ce que Blooming Companies c’est encore juste moi ou est-ce que ça pourrait être d’autres ?
À quel point mon image et celle de mon business sont liées ?

Finalement, est-ce que le plus important c’est mon message ou ma coupe de cheveux ?

 

La morale de l’histoire

J’ai la chance de vivre dans un pays où j’ai le droit d’avoir les cheveux longs ou courts, d’en choisir la couleur et de les laisser décoiffer par le vent.  

 

Une image personnelle, c’est un terrain de jeu, une liberté.

Ce que les gens interprètent de votre image parle beaucoup d’eux, de leur propre insécurité ou de leurs propres préjugés, très peu de vous.

 

Quand on crée une entreprise, on y infuse ses valeurs personnelles. Elles s’expriment par une image de marque, qui crée au fil du temps un référentiel auprès des publics de l’entreprise : les valeurs de la marque.
Pour moi ce n’est pas quelque chose qui s’affiche ou qui s’énonce mais quelque chose qui s’incarne, chaque jour, par des gestes alignés.

 

Quand ces valeurs sont bien posées, vous, entrepreneur.e, fondateur.trice pouvez faire évoluer votre image personnelle sans rien ébranler. 

 

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