Dans le monde chrétien notamment, le nom de Babylone est associé à de nombreux péchés. Pourtant quand on creuse un peu l'histoire, on se rend compte que ces attributs apparaissent au moyen âge. Avant cela, Babylone est considérée comme un chef d'œuvre d'architecture, pour ses fleuves et canaux remarquables qui lui vaut des jardins suspendus dont on dit qu'ils sont la 8 e merveille du monde. Haut lieu de religion et de savoir, Babylone rayonne par son importance politique, culturelle… et économique.
Vu sous cet angle, le titre de ce livre, « L'homme le plus riche de Babylone » perd son caractère menaçant. On comprend mieux pourquoi George S. Clason a choisi en 1926 d'en faire le cadre de ses récits. Des contes sur les comptes. Ils sont au nombre de 10 et chuchotent des moyens simples de se libérer des dettes, de construire une épargne puis de faire travailler pour protéger ses vieux jours.
Ce livre sera une révélation pour ceux qui sont dans le désert ou dans la prairie et un excellent rappel pour les autres paysages.