J'espère que vous allez pour le mieux et que cette période de confinement se passe aussi bien que possible. Je reprends la plume pour vous donner quelques nouvelles et vous parler d'un vieil « ami » qui est revenu… Et qui va peut-être aussi vous rendre visite, si ce n'est pas déjà fait. J'ai nommé, le syndrome de l'imposteur .
Le coronavirus : une crise parmi d'autres pour les entrepreneurs résilients.
Pour un.e entrepreneur.e, les crises sont une réalité, un cycle vient régulièrement déstabiliser puis renforcer l'activité.
Depuis que je me suis mise à mon compte, j’ai pu observer par exemple (sans toujours en être victime), le premier changement d’algorithme de Facebook (tous ceux dont l’activité dépendait de la publicité ont pu revoir leur stratégie de A à Z), celui de Google qui est venu déloger les têtes de classement dans les moteurs de recherche. Aujourd’hui ces changements sont réguliers et la plupart des entrepreneurs ont appris à intégrer rapidement les mises à jour.
Il y a aussi eu la fameuse RGPD qui a fait des coupes franches dans les listes d’abonnés à nos newsletters. On a cru tous mourir (économiquement parlant) mais pour la plupart, nous sommes toujours là.
À cela s’ajoutent les « crises » personnelles, positives ou négatives. Une naissance, un divorce ou un événement majeur (je considère la sortie de mon livre « Blooming People, manuel d’abondance à l’usage des jardiniers de la Vie » comme une crise personnelle)
Bref, en tant qu’entrepreneur.e, les crises, on connait. Rebondir, on sait faire.
Aujourd’hui c’est le Corona qui nous prive de tout contact direct… Sans pour autant mettre fin à nos relations, à notre communication avec nos clients.
Ce qui est tout à fait inhabituel, c’est que cette fois la crise touche tout le monde et la peur est en toile de fond. Beaucoup n’ont pas notre pratique de la « résilience ».
Hier nous étions les seuls pétris d’angoisse et nos proches salariés nous observaient en dodelinant de la tête « Qu’est-ce qu’il lui arrive ? J’sais pas, un truc avec Google… »
Aujourd’hui, ce qui est très différent, c’est que toute la société est stupéfaite, angoissée. La pandémie réveille en chacun de nous des peurs ancestrales, des mémoires inter-générationnelles qui nous dépassent.
Dans ces moments difficiles, il n’est pas rare, pour les entrepreneur.e.s comme pour les autres, de régresser. De revenir à des difficultés qui étaient pourtant dépassées depuis longtemps.
Le retour de l’imposteur.
Parmi les symptômes courants chez l’entrepreneur débutant, il y a le syndrome de l’imposteur. Ne pas avoir le droit, ne pas être légitime, ne pas être assez bien. C’est une sorte de doute maladif qui bloque le passage à l’action.
Le syndrome de l’imposteur est de moins en moins tabou. Près de 70% de la population en souffre de manière récurrente. Ce pourcentage grimpe à 80% chez les universitaires.
Pour le faire diminuer, il faut s’observer en train de vivre cette émotion, et s’autoriser avec bienveillance à passer quand même à l’action. Au début c’est très difficile puis un peu moins jusqu’à ce qu’un jour on se dise « Tiens, je n’ai plus ce ressenti désagréable ».
Étant à mon compte depuis 12 ans, le syndrome de l’imposteur ne faisait plus partie de mon quotidien, même si c’est une grosse partie du travail que je fais auprès des nouveaux porteurs de projets, que je prends par la main pour passer leurs « couches » de peur et les amener vers des destinations plus audacieuses.
Le lancement de Let it Be session printemps 2020 était prévu depuis longtemps. Il devait avoir lieu au changement de saison mais la semaine passée, impossible de passer à l’action. J’étais tétanisée.
« Mais… Je ne peux pas, les gens ont d’autres priorités, je vais les importuner »
En moins de 48h, j’ai vu plus d’arnaques sur le web que dans toute une vie. Je ne voulais pas être assimilée à ces adeptes de la « face sombre » de l’opportunisme.
L’aide ne vient pas toujours de là où on l’attend.
Certaines personnes suivent mes activités et font partie de ma communauté depuis plusieurs mois. Elles savaient donc qu’une nouvelle session devait être lancée. Elles m’ont contactée. Lorsque je leur ai fait part de mes hésitations à lancer le programme, leurs réactions ont été vives :
« Oh mais non, au contraire, j’attendais avec impatience d’y prendre part, en plus j’ai davantage de temps libre, c’est maintenant que je veux le faire !»
« Ah non… Tu es tellement posée, rassurante, tu vas être ma soupape de zenitude. Avec 3 kids à la maison, je vais avoir BESOIN de mon projet pour ne pas devenir folle »
La plus percutante a sans doute été Véronique, qui a joué la carte de l’ironie
« Oui, je comprends, c’est plus sage. C’est vrai que Netflix a aussi arrêté ses diffusions pour qu’on passe plus de temps à s’occuper des personnes âgées…
Et puis Amazon aussi, ne livre plus pour préserver le budget des ménages…
Tu rigoles ou quoi ? Tu es la mieux placée pour permettre la création d’entreprises qui vont faire du bien à la planète, aller dans le bon sens et permettre que quelque chose de bien sorte de tout ça. Tu ne vas quand même pas nous laisser en plan ! »
Alors j’ai rassemblé tout mon courage, je me suis regardée agir en ayant peur et c’est à la fois terrorisée et fière que je vous annonce que la session printemps 2020 de Let it Be aura bien lieu. La première réunion est agendée au mardi 7 avril prochain.
Le programme Let it Be.
Le programme Let it Be est une formation presque 100% en ligne. Le « presque » consiste en une journée facultative de formation en présentiel qui sera reportée.
C’est la quatrième session et la méthode fonctionne comme en témoignent les réussites des précédents participants (voir le blog pour découvrir leurs témoignages)
Cette formation permet d’élaborer un projet entrepreneurial, un revenu accessoire en marge d’un emploi ou d’une autre situation stable ou alors de rétablir la rentabilité d’un projet déjà démarré mais qui ne rencontre pas le succès escompté.
Toute la démarche est durable, tant pour l’entrepreneur que pour la planète et se base sur la méthodologie de la permaculture.
Du fait des conditions particulières liées à la pandémie. Je vous propose de doubler la durée de la formation qui durera six mois et j’ai adouci le prix de 20% pour tenir compte du fait que, selon votre projet, vous devrez peut-être patienter avant de pouvoir toucher vos premiers clients. Pour cela, il vous suffit d’utiliser le code COVID au moment de la commande.
Ensemble, nous prendrons soin de ce visiteur malvenu qui s’invitera peut-être à bord de votre projet : le syndrome de l’imposteur.
Je remercie du fond du cœur ma communauté, la « Blooming Family » pour son soutien durant ma petite régression. C’est juste magique de se sentir ensemble !
Pour en savoir plus sur la formation :
- Suivez l'atelier en ligne « Est-ce une bonne idée de créer son activité indépendante pendant le confinement ? » (gratuit et sans engagement)
- Prenez rendez-vous avec moi pour me poser vos questions (gratuit et sans engagement)
- Inscrivez-vous pour réserver votre place (le nombre de places par session est limité)